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10 novembre 2008

Chapitre 78

Enki déambula au rez-de-chaussée de l'auberge. C'était comme une taverne. L'endrloit idéal, après les salons de tricoteuses caquetantes, pour avoir les meilleurs ragots. Il chercha rapidement dans la salle, et remarqua un pandawa, sur une table. Il semblait fauché et assoiffé, et regardait la lampe à alcool devant lui comme s'il allait la vider d'un trait. Enki vit en lui la meilleure victime.

  • Et bien, monsieur, on dirait que vous n'avez pas assez de kamas pour vous achetez de quoi boire.
  • Et comment l'ami. Je suis plus fauché d'un champ de cawottes sur l'île des wabbits, et plus asséché que le désert Xelor.
  • Et bien, j'ai de quoi vous rafraichir...

Il sortit de l'une de ses nombreuses poches une petit flasque, enplie d'alcool. Il la secoua devant le museau du pandawa. Il allait la prendre, quand soudain, il s'arrêta.

  • Vous, les enutrofs, ne faîtes jamais rien sans rien.
  • Haha, vous avez raison. En effet, je ne vous donnerais la flasque qua quand vous me donnerez quelques renseignements. Je voudrais savoir si un groupe d'aventuriers, avec un gros livre poussiéreux sur les dragons serait venu ici, et s'il serait parti.
  • Ah, ça, ils ônt fait jurer à tous les tagorsois de ne pas le dire.
  • Vous en êtes sûr ?

Enki ouvrit la petite bouteille, et fit renifler l'odeur au pandawa. Les pupilles de ce dernier se dilatèrent, et ses narines frémissèrent.

  • Ils sont venus, monsieur, se décida-t-il enfin. Et ils partent vers le Nord, le Nord, toujours le Nord, sans arrêt, sans interrutpion, sans coupure.
  • Et pour qui travaillent-ils ?

Là, le pandawa se tut. Il s'approcha de l'oreille de l'enutrof, pour lui dire, tout bas :

  • Ey bien, ça... personne ne le sait.

Enki fut surpris, et enervé, et démoralisé. Si à Tagors, ville ou l'on sait tout, ne savait pas quelque chose, c'était foutu. Mais contre mauvaise fortune, bon coeur ! Il avait une raison pour ne pas donner la flasque d'alcool. Il la remit dans sa poche.

  • Eh ! Vous aviez dit que vous me donneriez l'alcool, si je vous aidais !
  • Oui, mais vous ne m'avez aidé qu'à moitié, donc vous n'avez eux que la moitié de la récompense : vous avez pu voir, entendre et même sentir l'alcool. Nous sommes donc quîtes.

Il se leva, et se dirigea vers lescalier, quand soudain, le pandawa, qui s'était levé, lui cria :

  • Vous n'avez pas le droit de vous moquez des honnêtes et pauvres gens !

Et il lui lança une petite hachette. Mais, comme il était sobre, il visa mal, et cela se planta dans l'armure d'un iop massif (qui n'eu aucune blessure). Il regarda son armure souillée, et, un éclair de colyère dans les yeux, se leva pour aller régler son compte au pandawa. Mais en marchant, il écrasa la queue d'un écaflip. Ce dernier, avec avoir miaulé de douleur, le poussa en arrière. Il cogna un osamodas qui avaiot sa bière dans sa main. Et gicla sur un crâ qui était impeccablement vêtu. Sali, il lui décocha une flèche enflammée. L'osamodas eu le temps de se baisser, et la flèche se planta dans l'énorme chignon d'une vieille enutrofette. Elle se mit à courir dans toute l'auberge en piaillant comme une pioussette (tandis que les autres continuaient de se régler leurs comptes), et emflamma au passage la crinière touffue d'un très grand sadida. Il donna un énorme coup de poing sur un xelor minuscule se trouvant à coté de lui. Avant que l'adepte des arbres et des poupées puisse lui expliquer que c'était parce qu'il ne pouvait pas frapper une dame, le bandelé lui lança sa bière à la figure, ce qui eu pour effet de propager encore plus le feu. Mais une petite flammeche alla sur le bras d'un sacrieur. Tandis que le feu le rendait plus fort, le disciple de la douleur envoya valser le xelor à travers toute la pièce, bousculant par la même occasion un couple d'eniripsas, un féca boutonneux, un sram, une table, deux chaises, une lampe à alcool qui répendit tout son contenu sur le sol, ce qui l'enflamma, avant de s'écraser contre un mur, ce qui fit un grand craquement (on ne sut pas si c'était le xelor ou le mur qui avait craqué).
C'est ainsi que cela tourna à la bagarre générale. Enki rampait par terre, vers l'escalier qui se trouvait près du comptoir. Il vit l'aubergiste, et lui adressa un petit sourire d'excuses. Ce dernier lui répondit :

  • Les gens comme vous qui détruisent indirectement les auberge, on devrait les interdire de vivre !

Il repartit, à quatre pattes également, tandis que l'enutrof haussait les épaules. Soudain, il vit quelque chose qui l'horrifia. Le féca boutonneux avait avec lui une énorme quatité de poudre. Avec tous les sorts enflammés et les lampes à alcool qui valsaient, elle ne tarderait pas à exploser. Il pesa le pour et le contre pour aller la chercher et la cacher. Le pour : cela empêcherai que ça explose, et de mourir par la même occasion. Le contre : il pourrait être écrasé, piétiné, brulé, foudroyé, et tué par la même occasion. Il pesta contre les disciples d'Otomaï qui n'avaient toujorus pas inventé de balance de conscience, pour savoir ce que l'on devait faire. Il reçut un objet en pleine tête. Sûrement un projectile destiné à quelque tête malchanceuse (en l'occurence, la sienne). Il vit que c'était une balance, et sur laquelle il était marqué "Balance de Conscience". Il secoua la tête, cligna des yeux, les frotta, et les rouvrit. Il relut l'inscription, et vit cette fois-ci "Balance de Co-science". C'est en fait une balance qui pouvait servir dans toutes les sciences. Elle n'avait de différent des autres balances que le nom. Il décida de la ramener dans sa chambre, il pourrait la vendre à bon prix. De plus, ça lui a permi de se décider vraiment pour la poudre : s'il allait la chercher, on pourrait lui voler la balance. Comme quoi, c'était presque une balance de conscience...

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