Chapitre 40

• Sylphaïs !!

La sram était agenouillé à terre, sa tête entre ses mains, en proie à un désarroi que ses compagnons ne pouvaient comprendre. Après un moment d'hésitation, la jeune fille l'avait pris par les épaules, et le secouait comme un kokokotier. Il lui lança alors un regard haineux qui la fit lâcher prise.

• Peut-être qu'il vaudrait mieux que l'on se sépare... On risque d'avoir des difficultés à se libérer, une fois à Beresan. La moitié du groupe se laisserait capturer, ce qui nous permettrait d'obtenir des informations sur ces brigands, et avec un peu de chance sur ceux qui ont dérobé le livre, et les autres iraient nous délivrer par la suite... si vous êtes d'accord, bien entendu.

Elle jeta un regard en coin vers Sylpahïs... "Qui sait ce dont il est capable..."pensa t-elle, et puis la perspective de se faire asservir n'avait pas l'air de l'enchanter. Bien sûr ce n'était pas son cas non plus, mais elle comptait sur sa grande endurance pour en ressortir sans trop de bobos. Elle craignait également que les Xïträms se débarrassent également de Enki à cause de son âge avancé, de plus son sens tactique et ses connaissances lui permettraient sûrement de les retrouver plus facilement. Flauta, Aléak et elle se laisseraient alors emporter vers le nord.

• Enki, Sylphaïs, que diriez-vous de nous rejoindre plus tard ?

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Le plan était simple, mais encore fallait-il que tout se passe comme prévu. Ils choisirent de confier quelques objets de valeur à Sylphaïs et Enki ainsi que quelques parchemins que transportait Sonemith, qui faisait office de journal de bord, et qui renseignaient également sur l'importance de leurs mission. Ils étaient obligés de garder leurs armes, pour plus de crédibilité même s'ils savaient qu'elles seraient volées. La partie la plus délicate était d'offrir une résistance correcte sans pour autant les blesser ce qui pourrait les échauffer quelque peu et leur donner envie de nous brutaliser par la suite...

Le début se passa étonnamment exactement comme ils l'avaient prévu : Deux éclaireurs les repérèrent. Une dizaines de minutes plus tard, une troupe armé jusqu'aux dents les accueillir avec des sourire mauvais.

• Holà ! On peut vous aider ?
• Non merci ! dit Sonemith, on aimerait juste passer sans problème.
• Pourquoi s'enfoncer autant dans les bois alors ? S'esclaffa celui qui devait être le chef. C'est dangereux vous savez par ici, certaines rencontres ne sont pas les bienvenue.

Certains éclatèrent de rire. Ils étaient maintenant autour d'eux et quelques uns s'impatientait.

• On peut vous aider si vous voulez, vous n'aurez presque rien a payer de votre personne...Héhéhé
• Nous ne préférons pas, affirma la leader qui jouait parfaitement bien son rôle en prenant l'air apeuré.
• Il faudra bien pourtant. Allez-y les gars ! Je ne pense pas que s'échanger des civilités serve à grand chose avec les gens de cette espèce !

Sans autre cérémonie, tous les bandits s'élancèrent comme un seul homme. Les aventuriers étaient prêts. Aléak tira son épée et appuya sur sa boucle avec force. X. L'épée jumelé. Aléak senti avec surprise que son arme se fendait en deux dans le sens de la longueur, il tendit sa main droite et récupéra le deuxième morceau. C'est alors que l'épée le brûla. D'abord aux main, puis sur tous le corps. comme des trait enflammé qui lui consumait le visage, le dos et le bras. Quand il rouvrit les yeux il était marquer par des rayures noires sur le corps et sentit une nouvelle force grandir en lui. Il avait soif de sang, le sang de ses ennemis. du sang de ses alliés. Son sang !

Il transperça deux personnes avec une vitesse folle et ses épées devinrent rouge vif. Il continua à combattre avec vigueur et fougue. Trois bandits esquivaient, paraient ses coup, un lueur de panique dans les yeux.Le reste du groupe d'aléak était tétanisé... Qu'es qu'il lui arrivait ? Ils pensaient tous maintenant qu'il valait mieux essayer d'arrêter l'homme-chat avant qu'il ne s'acharne trop et fasse tomber son propre plan à l'eau. Flauta s'envola pour essayer d'échapper a toute cette violence, c'est alors que le sac de poudre qu'elle transportait se déchira et et tomba sur la truffe d'Aléak. C'était une poudre de sommeil. Celui-ci éternua puis ferma les yeux et s'écroula. Les marque sur son corps disparurent et les épées se recollèrent en une seule. L'équipe s'approcha et regarda avec étonnement le membre de son groupe dormir comme un bébé. Ce qu'ils ne virent pas, ce fût que leurs adversaires avaient récupéré leurs armes et les tenaient en joue. Ils levèrent les bras et s'avouèrent prisonnier. L'emprise étrange qu'avait eu l'épée d'Aléak sur son propriétaire avait au moins un aspect positif : Aucun bandit ne penserait que l'attaque était simulée ...