Chapitre 72

Kipem finissait d'écrire dans son bureau dans les sous-sols de sa ville natale. L'agitation qui avais tout d'abord règné à l'exterieur s'était calmé. Des protecteurs de la cité avaient coupés l'armé de fossoyeur en trois grâce aux pièges des Srams, les combattants au corps-à-corps avaient détruits le gros de leurs troupes et il ne restait plus qu'aux Cras et aux Xelors à les achever. Les fecas étaient ceux qui avaient le plus soufferts, élargissant leurs champs de protection aux villageois, ils s'étaient affaiblies et étaient la principale cible des zombies.
La pièce souterraine avait également servie de refuge et Kipem avait enfin un peu d'intimité pour terminer le parchemin pour son émmisaire :

"...tromper. Je n'ai pas encore tout déchiffré et j'y travail encore. Je viens juste de traduire un nouveau quatrain. Les ordres pour Manétch étaient faux... Encore heureux qu'il se soit trompé de cible. "Le propriétaire semble plus important que l'objet tant que celui-ci se suffit à lui même". Je te le donne en gros ce que ça dit. Ce n'est pas aisé d'être sûr car c'est plein de métaphores. Si le propriétaire n'as pas accepter de perdre l'objet, l'objet restera à lui. Qu'on lui vole ne change rien. Mais si le propriétaire meure l'objet disparait avec lui... mais à nouveau il y a une clause dans la traduction. J'ai l'impression que l'arme peut ne pas être satisfaite de son propriétaire. Si c'est le cas, quelqu'un qui s'en montre plus digne peut en prendre possession. Mais ne tente surtout rien d'inconscient, du moins pas maintenant car je ne sais pas sur quel critères l'objet juge cette dignité. Voici la suite du poême d'Arkan Diaz. Il parle de la cible, il est surement très fortement lié à la mission à laquelle tu t'est joins. J'attend de tes nouvelles avec impatience, Terkës...

Kipem recula sa chaise et posa sa plume dans l'encrier. Il se leva et enroula le parchemin en le scellant, non pas avec de la cire, mais avec du sang. Il prit une pince et forca sur la marque pour le tester. Rien ne bougea, parfait. Il se plaça au milieu de la pièce et tournoya sur lui même en prononcant des mot que lui seul pouvait comprendre. Puis il se figea soudain et pointa sa main droite vers le sol où il s'était formé un pentacle lumineux, donnant des reflet bleu-vert à la pièce. Dans un déflagration un cadran apparut en roulant sur lui même et autour de Kipem, comme une grotesque planête autour d'un soleil. Celui-ci l'arreta d'une main et fixa son parchemin à son invocation grâce à une corde. Le cadran fila au plafond aussi tôt qu'il toucha le sang du sceau et s'infiltra dans une trappe entrouverte. Kipem resta un moment debout puis prit un petit sifflet situé sur l'étagère et siffla. La trappe au dessus s'ouvrit.

• Oui monsieur ? Demanda un feca bedonnant qui passa la tête dans l'ouverture.
• Selle ma monture, je pars dans dans cinq minutes !
• Monsieur ?
• Quoi Fidz Zik ?
• Les gardes ont bloqué l'accès aux entrés de la ville. Il est interdit d'entrer ou de sortir.
• Fait ce que je dit !
• Bien monsieur...

Le xelor prit un sac et y fourra ses manuscrits, de quoi écrire et du parchemin vierge ainsi que quelques flacons. Il enfila son ample manteau et attacha son marteau derrière son dos. Il se retourna et grimpa à l'échelle de corde qui venait de tomber derrière lui.