Chapitre 35

Aléak se réveilla douloureusement secoué par Sylphaïs, qui ne paraissait pas surpris de le voir grimacer de douleur.

• Aïe ! T'es fou ! Je suis réveillé !

Sonemith proposa de rester dormir dans la clairière pour la nuit, personne n'étais vraiment contre. Aléak lui n'avait tout simplement pas sommeil puisqu'il venait de faire sa petite sieste du soir avant l'attaque. il regarde une minute Sonemith monter sa tente, voulut l'aider mais il renonça bien vite : il se pris les pieds dans une des cordes qui la maintenait au sol et fit tomber les quelques tissus que la leader avait réussis à tenir en équilibre non sans mal. Elle le chassa sans ménagement avec quelques soupirs sur son apparente "irrécupérabilité". Après quelques coup de pied, Aléak se réfugia dans un arbre, il prenait toujours de la hauteur quand il voulait être tranquille. Pour l'instant il n'y avait pas eu beaucoup d'action et il se lassait déjà de l'aventure. D'un bâillement qui n'avait rien a voir avec la fatigue, il se glissa de branche en branche un peu plus à l'écard du campement d'où s'élevait le crépitement du feu de camps. Durant sa promenade nocturne il entendait au loin de bruits de pas des personnes fuyant le lieu du combat. S'il tendait encore plus les oreilles, les clameurs du fracas du métal et des os, accompagné de cris lui arrivait.
Alors qu'il pensait rentrer au campement pour se trouver une place chaude et confortable, un bruit en dessous de lui l'arrêta. il scruta l'espace un instant puis...

• BRÂÂÂÂÂÂÂÂ !!

un énorme cris le fit tomber de sa branche. Il se releva et se retrouva nez à nez avec un gros chef de guerre bouftou, qui n'avais rien de la bonhomie de Boulo. Il chargea et fonça tête baissée vers Aléak. celui-ci parvint à l'esquive et sorti l'épée de son fourreau. c'étais une large épée émoussé dont le métal émettais un reflet changeant et trompeur. Un cercle jaune et lumineux se trouvais à la base de la lame. Aléak frappa le cercle de la paume de sa main. Il se mis a tourner a toute vitesse avant de s'immobiliser. Un VI était a présent inscrit dans le cercle.

• Raaah ! Oh non pas 6 ...

Le bout de la lame se tordis, se plia, s'allongea comme un caoutchouc, grandit puis durcit. A présent la lame avait une sorte de bouclier géant a son extrémité, qui pouvait éventuellement servir de masse tant sa taille était impressionnante. Le chef de guerre bouftou chargea a nouveau. Aléak se protégea derrière son épée en la leva comme si c'était une plume. Il se cogna durement et resta sonné une minute. Ce fût pendant ce laps de temps que Sylphaïs en profita pour sortir de l'ombre. Il sorti ses dagues et le tua net. Le chef de guerre s'écroula et une petite rivière pourpre commença à inonder le sol créant comme une frontière entre Aléak et Sylphaïs.

• Merci.
• Où a tu eu ton épée ?
• Euh... je l'ai trouvé, pourquoi ?

Sylphaïs resta grave un moment puis sortis un paquetage de son manteau, il le deroula et sortis les dague qu'il avait volées sur l'homme assassiné.

• Car le manche a l'air d'être fait de la même matière, en ivoire !

Aléak lui sourit, sûrement par politesse, car il ne s'intéressait pas vraiment aux armes, elles n'étaient là que par nécessite, rien de plus. C'était des objets qui n'apporte que la mort, comme le montrait la dépouille qu'il avait devant ses yeux.

• Comment es-que tu t'en sert ? dit Sylphaïs en s'approchant pour examiner l'épée.
• Eh bien... AAAH! tu es trempé ! Ou es que tu étais ?
• Peu importe.
• Brrr !
• Alors ?
• Eh bien je frappe ce cercle avant chaque combat et il tombe un chiffre aléatoire de I à XIII environ, et à chaque chiffre correspond une arme différente., la je n'ai pas de chance je suis tombé sur VI le bouclier, l'Homme V derrière le mur I, c'est comme ça que je m'en souvient.
• Hummm, assez étonnant...

Il restèrent là un moment sans rien dire. Aléak se força pour trouver un mot ou une phrase pour que s'arrête ce silence pesant.

• Bon ! Je vais rentre au campement ! tu viens ?

Pas de réponse.

• Redemande moi si tu as d'autre question !

Il baissa ses oreilles et marcha tranquillement vers le feu qui éclarait la position de leur groupe en laissant Sylphaïs seul. Il trouva une place à la fois sèche et moelleuse sur la terre et s'endormit paisiblement.