Chapitre 24

Quand Sylphaïs eu ingurgité sa bière, il se leva pour aller prendre un peu l'air ( et surtout pour racketter des passants tranquillement ). Il vit Sonemith qui entrait dans la taverne mais il n'y preta guère attention. Quand il arriva au niveau de la jeune femme, une affreuse douleur à la tête le stoppa net. Ca le reprennait ! C'était comme si on lui envoyait des décharges dans tout le corps. Des éclairs noirs brouillaient sa vue et il sentait ses jambes s'affaiser sous son poids. Une voix hurlait son nom, puis une autre et encore une. Le cri d'une jeune femme retentit alors dans le néant :

·         Ne pars pas !!!

Une autre voix, rauque et grave beugla quelques mots. Le sram était toujours dans une sorte de transe douloureuse ou résonnaient les voix quands il sentit un fouet s'abbatre sur son dos, et cela recommençait encore et encore. La douleur était trop forte. Sylphaïs s'apprêta à crier au fouet de s'arrêter quand il revint brutalement à la réalité. Le noir s'enfuit d'un seul coup.

Il vit le visage de Sonemith, au regard affolé. Il était au milieu de la taverne, à genoux, tout le monde le regardait de travers. Il s'accrocha au rebord d'une table pour se relever. Puis, le sram sortit de l'auberge en chancelant, l'esprit encore embrouillé. Arrivé au dehors, il se cacha dans une cour sombre et s'affala contre un mur. Le sram cacha son visage dans ses mains. Pourquoi son esprit était torturé à ce point ? Comme si ses souvenirs n'étaient pas assez douloureux comme ça, il fallaient qu'il lui provoquent de telles hallucination ! Alors, que Sylphaïs commençait à sombrer dans déséspoir affreux, une silhouette lumineuse venait vers lui. C'était une sramette, sortie du plus profond de sa mémoire. Il voulait aller vers elle mais, avec un terrible effort de volonté, il se cramponna au mur et poussa un hurlement de rage tel qu'on aurait pu l'entendre à dix kamamètres à la ronde :

·         NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!

L'apparition disparut ... Ses forces lui revinrent. Il se dirigea alors vers le pub, mais il attendit à la porte cette fois. Tout le monde devait croire qu'il avait trop bu ... Tant mieux. Et si un de ses coéquipiers lui posait trop de question, il avait un excellent argument nommé Métal-Hurlant et qui ne dirait pas non à une nouvelle ration de sang.